Ce que j’aurais aimé savoir avant mon séjour Erasmus (2/2)

Dans l’article précédent, je t’ai expliqué les risques que tu rencontreras probablement en Erasmus – imiter les autres en faisant la fête, et devenir un chrétien isolé – et pourquoi s’en prémunir. Dans cette seconde partie, je te propose de voir ce semestre d’étude un peu particulier comme une opportunité unique de servir le Seigneur !

Les opportunités et comment s’en saisir

Quand on est chrétien parmi des étudiants internationaux athées ou d’autres confessions, on est confronté à des opportunités de témoigner inédites ! Voici les fruits que tu peux porter, que tu sois au Royaume-Uni, en Corée ou en Argentine :

Un ami lumineux

Être disciple de Jésus et entouré d’étudiants qui boivent et se lâchent la nuit, c’est une illustration très vivante de « être une lumière parmi les ténèbres ».

En réalité, d’autres étrangers (souvent asiatiques ou musulmans) peuvent comme toi être choqués de l’ambiance. Sois un secours pour ces autres étudiants qui, cherchant à se faire des amis mais n’ayant pas l’espérance en Jésus, se forcent à devenir fêtards faute de choix.

« Fuis les passions de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix avec ceux qui font appel au Seigneur d’un cœur pur » (2 Timothée 2.2).

Un évangéliste

« Allez donc, faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28.19)

Étudier à l’étranger est une opportunité de partager la Bonne Nouvelle à des jeunes qui, pour un temps, sont éloignés de leur milieu d’origine où ils n’ont peut-être pas l’occasion d’entendre parler de Jésus. De plus, beaucoup partent pour « s’ouvrir l’esprit » à d’autres horizons, utilisent ce voyage comme une recherche spirituelle, une quête de sens à leur vie. Ne manque pas cette occasion d’ouverture de cœur pour leur proposer ton alternative, sachant que c’est la seule valable. Vois tous ces jeunes comme des brebis égarées, et présente leur ton Berger.

De même, si tu te sens appelé à évangéliser auprès des autochtones, ceux-ci peuvent être touchés par ton message, qui leur est présenté par un jeune étranger qui s’efforce d’avoir des conversations profondes avec eux au lieu d’aller s’amuser comme les autres.

Un chrétien ouvert à la mission

Oui, tu peux profiter de cette expérience à l’étranger hors du cadre de l’Église pour comprendre en partie ce à quoi un missionnaire est confronté, selon ta destination.

Tu comprendras que selon d’où ils viennent, les gens ne voient pas la religion comme toi, français. Il faut donc adapter ton message et ton comportement à leur mode de vie, c’est la contextualisation. Tu découvriras aussi que les chrétiens ne sont pas tous pareils, et voyant leur vie tu seras remis en question sur la façon dont tu vis ta propre foi, et la façon dont ton Église locale évolue (ou n’évolue pas).

Enfin, en te retrouvant loin de chez toi, hors de ta zone de confort, tu seras amené à te reposer complètement sur la providence de Dieu en rencontrant des soucis d’ordre social, financier, pour ton logement, etc.

Je ne peux pas conclure en disant qu’Erasmus est une bonne ou une mauvaise chose. Tout dépend de ce que tu veux y faire et de comment ton cœur est disposé à servir Dieu. Si tu hésites, demande leur avis à des personnes de confiance, empreints de la sagesse de l’Esprit et qui te connaissent. Mais surtout, demande son avis au Seigneur dans la prière, qui t’écoute et te connaît, et cherche sa volonté dans sa Parole, qui est « utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3.16). Et toi, as-tu expérimenté Erasmus ?

Auteur invité
et
Fanny M.

Nous avons régulièrement des auteurs invités qui écrivent des articles pour le blog de la Réb'.

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