Mon cœur battait vite, le stress était à son paroxysme, et puis tout d'un coup était l'heure de la libération, j'étais joyeux : ma série venait de se terminer et les personnages principaux s'en étaient sortis vivants.Il faut admettre que ces émotions qui m'ont traversé en visionnant cette série peuvent paraître ridicules, alors que je parle seulement d'une fiction. Mais ma joie était réelle lorsque la saison s'est terminée de la meilleure des manières.Dès la fin de l'épisode, j'ai allumé mon smartphone, et je suis tombé sur un article qui parlait de la mortalité dans les services de réanimation hospitaliers, alors qu'on était au pic de l'épidémie de COVID-19 : "On fait le maximum en salle et parfois, on les accompagne du mieux possible s'ils devaient décéder, avec des personnes formées à ça. Ce sont des moments très douloureux" (1). Là encore, dans les salles de réanimation, la lutte est pour la vie. Et seuls certains la gagnent, momentanément.
En fait, que ce soit virtuellement ou dans la vrai vie, il y a quelque chose qui nous brise profondément dans la mort. Elle est une ennemie ! (1 Corinthiens 15.26). Durant cette période difficile que notre pays a traversée, tout s'est resserré : le brouhaha habituel de la vie s'est estompé, et on a été confronté à la réalité de notre existence. Complètement impuissants face à l'ampleur des événements, on s'est réjouis lorsque les jours de nos proches se sont prolongés, et d'amères larmes ont coulé dans le cas contraire. Cette pression de la mort, cette ennemie, s'est faite plus forte sur nous tous. On a pris conscience de celle-ci.
I - La mort nous dérange, on veut que la vie triomphe.
En fait il y a quelque chose en nous qui nous fait détester la mort, et cette émotion vibre en nous, que ce soit à travers une peine immense (une personne est décédée), ou au contraire une joie tout aussi grande (une personne a été sauvée de la mort). On se rend compte que cette vie est éphémère, et on cherche à échapper à l'inéluctable. L'homme cherche à prolonger ses jours sur cette terre, et rêve d'immortalité. Il veut échapper à cette ennemie, comme le prouvent les sommes d'argent colossales dépensées par certains milliardaires dans ce but (2). Mais on a beau se débattre, on se retrouve forcément vaincus.
II - Chrétiens, nous avons l'assurance que LA vie a définitivement triomphé
Cependant, nous avons une assurance : cette ennemie sera définitivement détruite. A la fin des temps, la mort sera vaincue, et ceux qui sont en Christ seront associés à sa victoire. Sa résurrection corporelle nous assure de notre future résurrection !
Nous soupirons après la vie, et nous sommes remplis de joie lorsqu'elle gagne momentanément la partie, après avoir été maintenue sur un fil. Et là se trouve ma question : notre cœur ne devrait-il exploser de joie et de gratitude, alors que l'on sait que la vie ÉTERNELLE auprès de Dieu nous est garantie si on est en Jésus-Christ ? Ce message de triomphe de la vie, qui répond à l'angoisse fondamentale qui est dans le cœur de l'homme, ne devrait-il pas être prêché avec assurance et conviction ?
Frères et sœurs, notre cœur devrait brûler à la réalisation de ce plan glorieux que Dieu a prévu d'avance pour ses enfants : la gloire éternelle. La mort n'est qu'un passage, vers l'éternité dans la présence de Dieu, pour ceux qui sont en Christ.
Cette vérité n'est pas nouvelle : elle était valable hier, comme elle l'est aujourd'hui et le sera demain. Mais ton voisin sera peut-être plus réceptif à celle-ci, et disposé à remettre en question ses croyances et sa vision du monde après de tels bouleversements.
En ressuscitant, Jésus a résolu notre angoisse fondamentale. Ainsi, nous pouvons pleinement nous glorifier de Jésus-Christ auprès de ceux qui nous entoure. Soyons fiers de vanter ses mérites, de vanter sa victoire, et la sagesse du plan de Dieu qui nous assure un avenir éternel auprès de lui.
Conclusion
Prêche ce message de vie avec conviction : nos contemporains ont besoin de l'entendre !
(1) : https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus-40-a-50-percent-des-patients-meurent-en-reanimation-selon-le-dr-karine-lacombe-1892706.html
(2) : https://www.google.com/amp/s/www.lesechos.fr/amp/1127632