Comment fonctionne le cerveau ?
Notre cerveau est composé de différents circuits et un d’entre eux est particulièrement stimulé quand il s’agit de la pornographie. C’est le circuit de la récompense. Les neurones de ce circuit libèrent de la dopamine (hormone du plaisir) lorsque l’on obtient “une récompense” après un effort. La dopamine relâche nos muscles, dilate les vaisseaux sanguins et provoque un bien-être général.
C'est une hormone très utile car elle permet de nous donner la motivation. Plus tard, quand on devra refaire un effort, c’est ce rush de dopamine qui nous motivera et motivera notre cerveau à surmonter l’épreuve. Nous ferons l’effort pour le plaisir de confère la récompense.
Or, avec la pornographie, la dimension de l’effort n’est pas là. Avec la pornograhie ou la masturbation, la récompense est obtenue immédiatement sans effort à fournir. On sécrète alors de la dopamine en excès et on se sent “bien”. C’est pour cela qu’on recommence encore et encore. Car on cherche ce rush de dopamine sans effort. Sauf que plus on aura de rush, plus les neurones vont s’épuiser et plus il faudra une stimulation importante pour activer les neurones ! Au fur et à mesure, ces neurones seront completement désensibilisés et on peut rentrer dans une forme de dépression car la vie ne nous confère plus aucun plaisir.
Tant qu’on a pas de rush de dopamine, on ressent un manque qui grandit de jour en jour.
Ça fait penser à quelque chose, non ? Oui, c’est la définition d’une drogue.
La pornographie est une drogue. Et c’est une drogue sournoise car nous croyons que nous contrôlons notre consommation de pornographie. Sauf que non, nous l'avons adopté, nous avons fait la paix avec notre péché et croyons le maîtriser. Mais nous ne sommes pas appelés à maîtriser ce péché, nous sommes appelés à le fuir (2 Timothée 2.22), à le rejeter, à n’avoir rien en commun avec.
Comment donc désexualiser notre cerveau ?
Alors que la pornographie détruit notre cerveau, Dieu a fait ce dernier de manière à ce que les dégats soient réversibles. En arrêtant les rushs de dopamine réguliers, on peut retrouver des niveaux de stimulations normaux. Mais comment faire ?
D'abord en se recentrant sur Christ (Galates 5.16).
Le temps que nous avons consacré à ce péché, nous le consacrons désormais à Christ. Alors certes, on aura pas le même rush de dopamine, on a pas la même excitation en priant ou lisant la Bible. Mais nous faisons cela pour la gloire de Dieu, pour notre salut et non pour notre petite satisfaction personnelle. On découvrira plus tard, que le plaisir de se présenter propre devant Dieu est bien plus important, plus durable et plus satisfaisant que celui de se masturber.
Transformez ces moments sombres dans la journée, en moments de lumière.
Ensuite en changeant nos habitudes (Matthieu 5.29).
Il y a des lieux, des situations, des images qui stimulent nos vieux désirs. Je pense particulièrement aux réseaux sociaux. Oh comme c’est courant de scroller sur des réels insta et paf, on tombe sur un mannequin en bikini. Et là, le désir revient bien plus fort qu’on ne l’a jamais ressenti. Jésus dit d’arracher son œil s’il nous fait chuter. Alors il ne s’agit pas de le faire littéralement mais d’arrêter de se créer des occasions de chutes. Limitons les réseaux ou les contenus qui peuvent nous faire chuter. Dans les années 70, le Professeur Alexandre a remarqué que si vous proposez 2 gourdes à des rats, l’une avec de l’eau pure et l'autre avec de l'héroïne, les rats choisiront toujours l'héroïne. Mais si vous mettez ces rats dans un environnement qui les stimule, dans lequel ils peuvent courir, jouer, sociabiliser avec les autres, ils préféreront toujours l’eau pure. En produisant une dose normale de dopamine chaque jour, les rats ne ressentent pas le besoin de consommer de la drogue.
Un moyen d’éviter la tentation est d’avoir une vie remplie. Engagez vous pour Christ, faites du sport, de la musique, cuisinez, voyez des amis, ce que vous voulez mais ne restez pas seuls, ennuyés, avec votre portable.
En parlant (Jacques 5.16).
C’est probablement le plus dur, de parler d’un péché qui nous ronge, qui nous met à nu. Mais justement, en parler permet de mettre la lumière sur ce que l’on fait dans le noir. Se confier à son pasteur, à un ancien de l’église va faire briller la lumière de Christ sur la perversion qui veut rester dans l’ombre. On voit bien que seul, on ne peut pas résister. Mais avec un frère, un pasteur qui nous accompagne, nous saurons prévenir nos chutes. Jacques nous dit que c’est en confessant nos péchés les uns aux autres que nous surmonterons la tentation.
En aspirant à plus grand (Colossiens 3.1-4, Galates 2.20).
Nous sommes le peuple de Dieu. Toi, moi, sommes ses enfants. Ses enfants ! (2 Corinthiens 6.8) Nous sommes les enfants du Dieu Très Haut, du Seigneur de l’Univers ! Il réserve pour nous une gloire infinie là-haut. On sera plus élevé que les anges, on régnera sur toute la création. Nous sommes les héritiers divins, les justes qui attendent la gloire à venir, les brebis justifiées. Nous sommes le peuple de Dieu ! Est ce qu’on va vraiment se vautrer dans notre péché tout en sachant comment Dieu nous considère ? Est ce qu’on veut vraiment être des pions esclaves de nos désirs pécheurs passagers ? Des drogués constamment à la recherche de cette petite stimulation illusoire ?
Nous, fils et filles du Dieu Très Haut, nous sommes appelés à la gloire céleste, à vivre pour Lui. Par pitié, frères et sœurs, rendons nous compte de ce que Dieu à fait pour nous et a fait de nous.
On ne peut pas regarder Christ, notre Sauveur sur cette croix, agonisant à la mort, et ensuite prendre notre portable pour se masturber. C’est incompatible. C’est juste incompatible.
En passant plus de temps avec Christ, en changeant nos habitudes, en parlant de notre péché à notre pasteur et en considérant ce que Dieu a fait de nous, nous sommes armés pour se détacher de notre péché. Nous tomberons, nous chuterons peut-être en chemin, mais Christ est fidèle et juste, il nous pardonnera et nous rendra juste aux yeux du Père (1 Jean 1.9).
Soyez fortifiés !