Gary Thomas, auteur de plusieurs best-sellers sur le mariage et la famille, s’adresse cette fois-ci à ceux qui n’ont pas encore dit oui et qui cherchent celui ou celle qui partagera leur vie. Cet article est extrait de son dernier livre.
Pendant un peu plus d’une décennie, j’ai traité du thème du mariage. Je me suis ainsi rendu compte du temps et des efforts considérables que les gens consacrent à réparer des mariages extrêmement difficiles. Je ne pense pas qu’il existe de mariage facile, mais certains mariages exigent un entretien régulier et approfondi. Si vous épousez une personne qui est toxicomane ou spirituellement immature, vous vous exposerez à une vie de souffrance.
D’après l’apôtre Paul, c’est l’un des principaux facteurs à prendre en compte avant de se marier. Il sait que les gens mariés ont des préoccupations, qu’ils doivent consacrer du temps et des efforts pour plaire à leur conjoint. Mais dans certains cas, les conjoints sont vraiment préoccupés par leur vie de couple, tandis que d’autres se consacrent davantage au Seigneur.
À la fin de mon livre Vous avez dit oui à quoi ?, il est question des couples saints. Pour nous, l’adjectif « saint » s’applique généralement à des individus. Mais pourquoi ne pas considérer le mariage avec assez de sérieux pour parler de couples saints, des couples dans lesquels Dieu est particulièrement présent et actif, au point de faire émerger une seule identité nouvelle, une famille principalement fondée sur la recherche du royaume de Dieu ?
Que se passerait-il si quelques couples chrétiens prenaient ce défi de pionniers au sérieux et se fixaient pour objectif de devenir de « saints couples » ? S’ils cessaient de définir leur relation à Dieu en termes d’individualités et travaillaient de concert pour former une sainte unité, une paire de chérubins entre lesquels la présence de Dieu deviendrait merveilleusement palpable ?
Ceci est une invitation. Quelqu’un sera-t-il intéressé de commencer à vivre de cette manière, parmi les gens de votre génération ? Le serez-vous ?
Si les célibataires y pensaient avant de se marier, s’ils pouvaient purifier leurs motivations et en faire le fondement dans leur recherche d’un conjoint, nous verrions bien plus de couples saints. Autrement dit, si vous examinez la raison pour laquelle vous vous mariez avant de choisir une personne à épouser, vous ferez probablement un bien meilleur choix. Il ne s’agit pas de choisir entre « pourquoi » et « qui ». La priorité donnée au « pourquoi » vous aidera à trouver la meilleure personne à épouser.
Je rêve qu’un jour, les gens choisissent leur conjoint de manière tellement sage, qu’ils pourront se soucier davantage de la cause du Christ dans leur quartier que de la paix dans leur foyer. Que Dieu suscite des couples unis à un point tel qu’ils seront beaucoup plus forts pour résister aux assauts spirituels inévitables, lancés contre les chrétiens qui portent du fruit. Je prie pour que des chrétiens engendrent ou adoptent beaucoup d’enfants et leur montrent à quoi ressemble un mariage centré sur Dieu. Même si de tels couples auront probablement besoin de soutien et de conseils lorsqu’ils feront face à leur propre péché, je demande à Dieu qu’ils puissent aider d’autres couples (à travers leurs conseils, leurs prières, leurs encouragements et leur exemple).
Vous n’avez aucune idée du temps volé au royaume de Dieu par des gens mal assortis qui tentent de rendre leur mariage un peu plus vivable. J’aimerais néanmoins vous brosser un tableau plus positif : celui du travail réalisé au profit du royaume de Dieu par deux conjoints bien assortis. Deux conjoints qui travaillent en harmonie pour rechercher d’abord le royaume de Dieu, pour persévérer dans la droiture et accomplir leur vocation en Christ.
Il nous faut davantage de ces familles. Il n’y en aura jamais trop. En réalité, nous manquons cruellement de telles familles. La plupart d’entre vous n’auront qu’une seule occasion d’en créer une. Alors je vous en supplie, choisissez avec sagesse. Nous en avons besoin.
--Extrait de Vous allez dire oui à qui ?, paru chez BLF Éditions.