Près de la moitié de la population mondiale n’a encore jamais entendu le message de l’Évangile. C’est une preuve que la mission est toujours d’actualité.
"Alors Jésus s’approcha d’eux et leur parla ainsi : J’ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre : allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. Et voici : je suis moi-même avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde." - Matthieu 28.18-20
Il faudrait être de mauvaise foi pour oser affirmer que Jésus, avant de s’en aller rejoindre son père, nous aurait laissé dans la nature, sans un plan ou bien sans feuille de route.
Loin d’être une option réservée à une poignée de chrétiens, c’est un véritable commandement qu’il a donné à ses enfants. Un commandement qui porte le nom de mission.
Et si aujourd’hui, 2000 ans plus tard, le nom de Jésus-Christ s’est propagé bien au-delà de cette montagne de Galilée, sur laquelle il adressa ces mots à ses onze disciples, force est de constater que la tâche est loin d’être terminée.
Plus de 6 000 peuples encore non-atteints
À l’aube de l’année 2020, 48,1% de la population mondiale vit et meurt sans n’avoir jamais entendu le message de l’Évangile. Parmi ces 3,5 milliards de personnes, certaines n’ont même jamais entendu le nom de Jésus-Christ. Ces populations constituent ce que l’on appelle des peuples « non-atteints », chez qui on ne trouve parfois ni Bible, ni chrétien, ni Église, ni œuvre missionnaire active.
Certains diront qu’il n’y a pas besoin de partir loin pour trouver des peuples non-atteints. En France par exemple, seul un faible pourcentage de la population se définit comme chrétien, engagé dans sa foi. Oui, l’Évangile doit être propagé sans exception, que ce soit chez votre voisin de palier comme auprès des peuples les plus isolés de la planète. Mais “les peuples non-atteints sont ceux au milieu desquels Christ est majoritairement inconnu, et où l’Eglise est dans l’incapacité de faire connaître Christ au sein de sa population sans aide extérieure” (définition de la mission IMB). Et votre voisin, lui, vit dans un pays où l’Église est en mesure de véhiculer le message de l’Évangile jusqu’à ses oreilles. Ce n’est pas le cas parmi plus de 6 000 peuples à travers le monde.
Créer un mouvement
C’est face à ce constat qu’est né PROPULSION 2020. L’objectif de l’événement : 3 jours, du 24 au 26 janvier 2020, à Pontault-Combault en région parisienne, pour créer un mouvement afin de mobiliser la nouvelle génération à se lever pour répondre à l’appel de la mission mondiale.
Au programme : des centaines de jeunes, des orateurs (Manu Renard et Benjamin Short), de la louange (Pierre-Nicolas de Katow), des ateliers, un parcours-expérience en équipes, des défis, et surtout la possibilité pour les jeunes de s’inscrire sur place à l’un des projets missionnaires à court-terme proposés par les œuvres présentes, et ainsi de prendre part activement au projet de Dieu pour notre Humanité.
Déjà vainqueurs
Car face à ce bilan alarmant, c’est bien là que se trouve une source de satisfaction, d’encouragement et de reconnaissance : Dieu veut nous fait l’honneur de nous inclure à son projet, tout en promettant d’être avec nous jusqu’à la fin du monde.
Une promesse qui devrait nous rassurer, nous qui souhaitons être ceux qui “travaillons ensemble au service de Dieu” (1 Corinthiens 3.9) et pour qui la tâche semble parfois un peu trop ardue. Rassurons-nous, nous ne sommes ni plus ni moins qualifiés et capables que ces quelques disciples, à qui Jésus s’est adressé en haut de cette montagne de Galilée.