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« Au chef de chœur. Psaume de David. Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ? Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ? Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusqu’à quand mon ennemi s’attaquera-t-il à moi ? Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne la lumière à mes yeux, afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort ! En effet, mon ennemi pourrait dire : « Je l’ai vaincu », et mes adversaires se réjouir en me voyant ébranlé. Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Éternel, car il m’a fait du bien. » — La Bible, Psaumes 13
2ème étape : Garde les yeux fixés sur Jésus
Est-ce que ça ne te fait pas penser à Jésus ?
Concentrons-nous maintenant sur les versets 4 et 5 du Psaume 13. Je ne sais pas toi, mais quand je lis ces versets, je ne peux m'empêcher de penser à Jésus sur la croix. Le verset 5 me rappelle l'attitude des pharisiens, qui après avoir réussi à le faire crucifier, pensent avoir triomphé de Jésus et se moquent de lui (Matthieu 27.41-43). Le verset 4 me fait aussi penser à Jésus, pour d'autres raisons. Il a des similitudes avec des passages prophétiques de l'Ancien Testament sur la mort et la résurrection de Jésus :
- « Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! » me fait penser au Psaume 22:2 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Pourquoi t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ? »
- « Donne la lumière à mes yeux » me fait penser à Ésaïe 53.11 : « Car après avoir tant souffert, il verra la lumière, et il sera comblé.»
- « Afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort » me fait penser au Psaume 16.10 : « Tu ne m’abandonneras pas dans le séjour des morts, tu ne laisseras pas ton serviteur fidèle se décomposer dans la tombe. »
Jésus sait mieux que quiconque ce qu'est la souffrance
S'il y a bien un homme qui a souffert, c'est Jésus. Aucun type de souffrance ne lui a été épargné, il a connu :
- la souffrance physique : coups de fouet, supplice de la crucifixion (Matthieu 27.26)
- la souffrance morale : moqueries, crachats (Matthieu 27.29-31)
- la souffrance ultime, celle qu'il est le seul à avoir expérimentée : l'abandon du Père lorsqu'il prend sur lui le péché de toute l'humanité (Marc 15.34)
De plus, et c'est un point qui mérite d'être médité, la Bible nous enseigne que tout cela faisait partie du plan de Dieu : « Puisque c’est Jésus qui [sauve les enfants de Dieu], il fallait que Dieu le rende parfait au moyen de la souffrance. » Hébreux 2.10
Jésus veut apaiser notre souffrance
Pour l'avoir lui-même vécu, Jésus sait ce que nous endurons lorsque l'épreuve nous frappe de plein fouet. Il nous invite à nous approcher de lui avec confiance, parce qu'il a non seulement le pouvoir de soulager notre souffrance, mais aussi la volonté de le faire :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés, vous qui êtes déprimés, parce que vous ployez sous un fardeau trop lourd, et je vous donnerai du repos. » Matthieu 11.28
Nous ne trouverons pas en nous les forces pour tenir bon, alors suivons le conseil de notre Sauveur bien-aimé, et venons à lui sans attendre et sans hésiter. C'est Jésus qui va nous fortifier et nous donner la foi pour endurer patiemment la souffrance, sans douter de la bonté de Dieu, qui paraît parfois si loin dans de telles circonstances.
« Courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée. Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection. » Hébreux 12.1-2