Féminité, quels sont les mensonges de Satan ?
Les mouvements du self-love (amour propre) et de l’empowerment (émancipation) envahissent nos réseaux. “Tu es assez”, “tu es capable”, “tu es digne”... la culture nous incite sans cesse à nous glorifier.
On trouve souvent ces paroles sur les réseaux sociaux. C’est le genre de discours que le monde veut généralement véhiculer aux filles pour affirmer leur valeur. Nous nous sentons ensuite privilégiées lorsque nos publications sont vues et applaudies par les mentions “j’aime” des réseaux. Cela nous booste.
L'effet positif de ces paroles est illusoire
Ces paroles que le monde définit comme “valorisantes” prennent comme point de départ notre propre personne. Selon le monde, notre valeur intrinsèque découle de nos capacités et de nos forces. Notre dignité vient de nous-mêmes car nous sommes "suffisantes". Le monde dit “tu es parfaite comme tu es”. La culture encourage les filles à s'auto-exalter et à cultiver leur potentiel en se prenant elles-mêmes comme point de départ. Paul dit pourtant “qu’il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul” (Romains 3.12), et “qu’il n’y a point de juste, pas même un seul” (Romains 3.10). C’est pourquoi, lorsqu’on tombe dans le piège de l’auto-exaltation, le Saint-Esprit nous révèle que nous ne nous en sortons pas aussi bien que ce que nous pourrions croire. Nos motivations sont corrompues, notre quête de la perfection n’est jamais atteinte, et nous avons tendance à chercher nos propres intérêts. Paul dit qu’on “ne fait pas le bien qu’on veut, et qu’on fait le mal qu’on ne veut pas” (Romains 7.19). En fait, la morale met en reflet notre incapacité de faire le bien (Romains 3.20).
Ainsi, les paroles qui semblaient valorisantes se transforment en un lourd fardeau pour nous. Nous n’arrivons jamais à la perfection car nous continuons de pécher. Nous vivons dans un monde brisé.
Notre suffisance est en Christ seul
La Bible met en lumière notre insuffisance : elle ne nous renvoie pas à notre amour propre, mais à notre péché. Si on se suffisait à nous-mêmes, Christ serait mort pour rien. Le lait positiviste de la société, la glorification de soi nous stimulent de temps en temps, mais ne règle pas le problème de fond. Le centre du problème c’est un cœur corrompu par le péché, qui a besoin d’un Sauveur. Jésus n’est pas venu nous sauver parce que nous étions "bon en soi" mais parce que nous sommes nés pécheurs et avons besoin d’être sauvés de la colère de Dieu. En réalité, c’est lorsque l’on reconnaît qu’il n’y a rien de bon en nous-mêmes que l’Évangile prend sens. On se réjouit lorsque l’on reconnaît que nous sommes insuffisants mais que Christ suffit dans sa justice. Jésus dit que “ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades", il n'est pas venu appeler des justes, mais des pécheurs” (Marc 2.17).
On n’est donc pas “assez”, car la Parole nous apprend que l’Évangile est une bonne nouvelle seulement quand on reconnaît notre besoin de Jésus. Cette vérité, au lieu de nous pousser à l’exaltation de soi, nous pousse à nous humilier et à exalter Christ ! Par l’Évangile, notre insuffisance magnifie la grandeur de Christ. Alors que nous nous voyons correctement, nous contemplons son amour et sa grandeur. Nous ne sommes pas le point de départ de cette beauté exaltée, Christ l’est, et l’Évangile démontre notre insuffisance totale et la suffisance ultime de Christ manifestée dans nos faiblesses.
Quelques versets d'encouragements
En Jésus, nous sommes réconciliées avec Dieu et n’avons pas besoin de satisfaire des standards dont nous sommes incapables. Fixons nos regards sur Lui dans l’adoration. Dans un monde envahi par une culture de l’auto-exaltation, affermissons-nous en Christ seul qui est justice. Jean-Baptiste dit “qu’il faut qu'il grandisse et que moi, je diminue” (Jean 3.30). Ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu c’est un esprit doux et paisible (1 Pierre 4.3) qui tire son assurance dans l'œuvre de Jésus seule. Ne nous conformons pas au monde actuel, mais soyons transformées par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait (Romains 12.2). Ne faisons aucun compromis.