La trinité… Voici probablement l’une des doctrines centrales de la foi chrétienne et en même temps l’une des plus difficiles à comprendre. On peut la résumer en sept affirmations :
- Il n’y a qu’un seul Dieu
- Le Père est Dieu
- Le Fils est Dieu
- Le Saint-Esprit est Dieu
- Le Père n’est pas le Fils
- Le Père n’est pas le Saint-Esprit
- Le Fils n’est pas le Saint-Esprit
Au sein du seul et unique Dieu subsistent donc trois “personnes”, ou plutôt hypostases (issu du mot grec utilisé en Hébreux 1.3). Le terme “personne” est souvent mal compris, et certains en déduisent que la Trinité est une forme de trithéisme (trois dieux distincts), mais ce n’est bien sûr pas le cas !
Sur notre blog (Le Bon Combat), nous avons produit plusieurs articles qui peuvent aider les rébellutionnaires à mieux comprendre ce qu’est la Trinité ainsi qu’à éviter les erreurs classiques, par exemple :
- Cinq raisons pour lesquelles Jésus est Dieu
- Le Saint-Esprit est-il Dieu ?
- Le Père et le Fils sont-ils une seule et même personne ?
Loin d’être un dogme abstrait et déconnecté du quotidien des croyants, la trinité possède de puissantes implications pratiques. En voici trois :
- La dimension relationnelle. Dieu n’est pas seul en lui-même ; le Père et le Fils sont face à face de toute éternité (Jean 1.1), unis par le lien d’amour constitué par l’Esprit. Cette dimension relationnelle préside à la manière dont les chrétiens sont appelés à s’organiser en Église.
- L’humble soumission. Une soumission volontaire et assumée existe au sein même de la trinité, par exemple dans l'obéissance sacrificielle du Fils à la volonté du Père. La soumission de l’Église à Christ, son chef, en est le reflet (1 Corinthiens 11.3).
- La vraie joie. C’est au sein de la communauté divine que règne cette joie infinie. C’est aussi dans la joie que les enfants de Dieu achèveront leur course, en prenant pour modèle le Dieu bienheureux (Jean 17.13).