Pourquoi dit-on "L'Eternel est mon berger" ?

Dans l’Ancien Testament, l’Éternel est appelé le berger d’Israël, son peuple. Voici quelques occurrences :

  • « Prête l’oreille, berger d’Israël, toi qui conduis Joseph comme un troupeau ! » (Psaume 80.2)
  • « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » (Psaume 23.1)
  • « Sauve ton peuple et bénis ton héritage ! Sois leur berger et leur soutien pour toujours ! » (Psaume 28.9)
  • « Comme un berger, il paîtra son troupeau, il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein ; il conduira les brebis qui allaitent » (Esaie 40.11)
  • « Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue » (Ézéchiel 34.11)

Un bon berger conduit

Psaume 23.4 : Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent.

Dans le psaume 80, Asaph demande à Dieu de conduire Israël, son peuple, afin qu’il revienne à lui. Israël s’est éloigné, mais l’Éternel est fidèle : il peut faire revivre son peuple et le ramener à lui. Le berger tient dans sa main une houlette (un bâton de berger). Cet instrument sert à faire revenir un animal dans le cas où il se serait éloigné. Grâce au crochet serré à son bout, le berger peut saisir la patte du mouton et le ramener à proximité.

C’est cela qui fait dire à David, au psaume 23, que la houlette et le bâton de Dieu sont son réconfort (Psaume 23.4). Quand il marche dans une vallée hostile, celle de l’ombre de la mort, il n’a pas à redouter le mal car l’Éternel est avec lui. Il est son bon berger, celui qui marche à ses côtés et qui le conduit dans la paix

Un bon berger prend soin

Psaume 23.1-2 : L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles.

Les brebis sont en vie et en bonne santé en vertu du berger qui prend soin d’elles. Quand elles ont besoin de boire et de manger, le berger les conduit dans des pâturages d’herbe verte, près des eaux pour qu’elles s’abreuvent. Quand elles sont blessées, le berger panse et soigne leurs plaies. Grâce au bon berger, les brebis sont comblées, restaurées : elles peuvent se reposer car elles ne manquent de rien. 

Un berger connaît ses brebis

Ézéchiel 34.12 : Comme un berger inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je veillerai sur mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées un jour de nuée et d'obscurité.

Un berger connaît ses brebis. Il peut faire la revue de toutes les brebis du troupeau. Dans Ézéchiel 34, on voit la colère de Dieu qui se dresse contre les mauvais pasteurs d’Israël. Loin de faire paître le troupeau, ils prennent soin d’eux-mêmes. Au contraire, l’Éternel est un bon berger, un berger de justice. Il va à la suite de ses brebis égarées, perdues. Il est écrit qu’il recueille ses brebis de tous les lieux où elles ont été dispersées (Ézéchiel 34.12).

Dieu dit encore : « Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade » (Ézéchiel 34.16). Dieu connaît ses brebis intimement, il sait lesquelles lui appartiennent. Il déploie les moyens nécessaires et suffisants pour les ramener auprès de lui, dans son sein. 

Comment le berger assure la sécurité de ses brebis ?

Dans tous ces passages, on voit que l’Éternel établit un lien de paix avec son peuple Israël. Mais comment lui assure-t-il la sécurité ? 

L’amour de Dieu pour son peuple est infini. Son amour est tel qu’il a envoyé un berger pour sauver son peuple. Les brebis ont besoin d’un berger parce qu’elles ont une (forte) tendance à s’éloigner. Tout ce qu’on lit au sujet du bon berger de l’Ancien Testament est vrai en Jésus-Christ. Il dit de lui-même :

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis (…) Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger (Jean 10.11-16)

Voyez de quelle façon Jésus répète qu’il donne sa vie pour ses brebis. Il est le berger que les bergers d’Israël en Ézéchiel 34 n’ont pas su être. Ils ont cherché à préserver leur vie alors que Jésus la donne. Lui, le Fils de Dieu, livre sa vie pour faire de son peuple un seul troupeau à la suite d’un seul berger

Le sang du berger

Le sang du berger a été versé pour que le sang des brebis n’ait pas à l’être. Notre berger est aussi un agneau, l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jean 1.29). En Hébreux 13.20, il est écrit que Dieu « a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus ». Ne méprisons pas notre grand berger, le seul à avoir accompli pleinement la volonté de Dieu sur terre. Au contraire, approchons-nous avec joie et confiance du berger et gardien de nos âmes

Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le protecteur de votre âme. 1 Pierre 2.25

Je prie que cette grande vérité biblique, que Jésus-Christ est notre berger, restaure (si elle a été perdue) ta paix.

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