Je travaille ces mois-ci sur un projet visant à mettre l’ensemble des Psaumes en musique (tu peux voir à quoi ça ressemble ici : https://youtu.be/K0KYnGmxI-s?si=I-QOD0v9_Qjy4wNR).
I - Un Dieu qui parle
1. O Dieu, ma haute forteresse, C’est à Toi que mon cri s’adresse ! Si tu restais dans le silence Mon désarroi serait immense, Et je pourrais me comparer A ceux que l’on doit enterrer.
La première leçon que nous enseigne ce Psaume, c’est que notre Dieu est un Dieu qui a parlé !
Sans cette révélation, nous serions abandonnés à nos propres forces et à nos désirs, souvent désordonnés, voire totalement déréglés. Nous serions incapables de savoir comment vivre dans ce monde, selon quelles normes et quelles valeurs. Pire encore, nous serions dans l’incapacité de connaître Dieu. En somme, nous vivrions dans ce monde, mais comme « morts spirituellement », sans direction et privés des conseils bienveillants de Dieu pour nous guider.
Mais notre Dieu n’est pas resté silencieux. Il a parlé à travers ses prophètes et apôtres, et cette parole nous est transmise dans les Saintes Écritures, la Bible.
Quel privilège de savoir que le Dieu Tout-Puissant, Éternel et Créateur de l’univers, a choisi de s’adresser à nous ! Il nous montre le chemin pour bien vivre ici-bas et mourir avec une espérance solide et sûre.
Application : Alors, lisons cette Bible, étudions-la, méditons-la. Certes, il n’est pas toujours facile d’en comprendre le sens, mais plus tu t’y plonges avec attention, plus elle deviendra claire pour toi.
Ainsi que dit Isidore de Seville :
Personne ne peut connaître le sens de l'Écriture sainte sans en avoir acquis la familiarité par une lecture fréquente, selon ce qui est écrit : Aime la sagesse et elle t'élèvera ; elle te glorifiera si tu l'embrasses (Pr 4, 8). Plus on fréquente assidûment la parole divine, plus on en comprend les richesse, de même que la terre, plus on la cultive, plus elle porte de riches récoltes
II - Un Dieu qui sauve
6. Dieu conserve son peuple en vie, Il lʼaffermit en son messie. Sauve ton peuple, et dʼâge en âge Fais du bien à ton héritage ; Sois toujours le berger, Seigneur, Qui porte lʼagneau sur son coeur.
Mais ce n’est pas tout. Dieu ne s’est pas contenté de parler aux simples mortels que nous sommes à travers les Écritures. Il est venu lui-même sur terre, en Jésus-Christ. Le christianisme est une religion de l’incarnation : Dieu s’est approché de nous en prenant notre condition humaine pour nous sauver. En Jésus-Christ, il a accompli cette œuvre en nous unissant à lui. (Si tu te demandes ce que signifie être « uni à Jésus », cet article peut t’éclairer : https://evangile21.thegospelcoalition.org/article/lunion-avec-le-christ-la-somme-de-notre-salut/).
Dieu s’est ainsi constitué un peuple, les chrétiens, qu’il a rachetés par son Messie, Jésus (qui est souvent appelé « l’agneau de Dieu » dans les évangiles).
Application : Quelle grâce de se savoir entre de si bonnes mains, d’appartenir à une famille, un peuple qui dépend du même Dieu créateur de l’univers. Prenons conscience que nous sommes en sécurité en Jésus, libérés du mal et de son emprise, ce qui nous permet de servir Dieu avec joie et gratitude. Nous appartenons à Jésus, et il veille sur nous avec soin. Même les épreuves que nous traversons, bien que difficiles, concourent en fin de compte à notre bien, pour nous guider jusqu’à l’éternité (Romains 8.28).
Comme l’affirme la première question du catéchisme de Heidelberg :
Quelle est ton unique assurance dans la vie comme dans la mort?
C’est que, dans la vie comme dans la mort,
j’appartiens, corps et âme,
non pas à moi-même,
mais à Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur:
par son sang précieux,
il a totalement payé pour tous mes péchés
et m’a délivré de toute puissance du Diable:
il me garde si bien
qu’il ne peut tomber un seul cheveu de ma tête
sans la volonté de mon Père qui est dans les cieux,
et que toutes choses doivent concourir à mon salut.
C’est pourquoi, par son Saint-Esprit,
il m’assure la vie éternelle
et me rend prêt et disposé
à vivre désormais pour lui, de tout mon cœur.