En cette semaine de Saint Valentin, nous allons nous pencher sur la thématique du mariage, en résumant les premiers chapitres de l’ouvrage « Le Mariage » de Tim Keller. Voici le troisième article d'une série de 5, qui sortiront tous les jours de cette semaine.
A la recherche de l'idéal
Aujourd'hui, nos attentes sont si hautes dans la recherche de notre conjoint. Comme le dit Keller :
Les hommes et les femmes « désirent un mariage dans lequel ils se sentent émotionnellement et sexuellement satisfaits. Ils veulent que le conjoint les laissent "être eux-mêmes", qu'il soit drôle, intellectuellement stimulant, sexuellement attirant, avec beaucoup d'intérêt communs et qui, cerise sur la gâteau, les soutiennent dans leurs objectifs personnels et dans leur style de vie actuel ».
Mais en fait ce n'est pas tout, puisque Keller ajoute :
« Si vous recherchez un partenaire qui n'exige guère de changement de votre part, vous souhaiterez également qu'il travaille presque toujours dans l'harmonie. Votre quête vous mènera vers quelqu'un "qui fonctionne bien", sans problèmes personnels dans ses bagages et sans exigences. Vous cherchez, en somme, une personne idéale : heureuse, en bonne santé, intéressante et satisfaite de sa vie. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, une société n'a été à ce point aussi idéaliste en ce qui concerne la recherche d'un conjoint »
Oups. En fait, notre recherche de satisfaction individuelle, notre désir de combler nos petits besoins personnels, nous conduits à créer des attentes irréalistes et menant assurant au découragement et au pessimisme.
Ainsi, la rencontre avec « la bonne personne » devient peu probable. Voilà pourquoi tant de gens repoussent le mariage et se détournent d'excellents conjoints potentiels, simplement parce qu'ils ne sont pas « assez bien » à leurs yeux.
Comme le dit Keller :
« la conception ancienne du mariage est qualifiée de traditionaliste et d'oppressive, alors que la nouvelle notion de "mariaJE" semble si libératrice. Or c'est cette dernière qui a engendré un déclin rapide du mariage ainsi qu'un sentiment étouffant de désespoir à son évocation. Pour former un mariaJE, il faut deux individus parfaitement équilibrés et heureux, possédant très peu de besoins émotionnels ou avec seulement des petits défauts à corriger. Trouver un tel oiseau rare relève presque de l'impossible ! »
Changer de vision ?
Je suis désolé si vous êtes déçu de découvrir que la personne parfaite (ou quasi parfaite) n’existe pas. Mais réellement comprendre cela peut être libérateur si vous envisagez le mariage, à plus ou moins long terme.
Non, vous ne trouverez jamais cette personne parfaite, cet « oiseau rare » dont parle l’auteur, qui vous comprendra toujours et acceptera parfaitement tous vos défauts.
Bienvenu dans le monde réel... Mais ne soyez pas désespérés, on verra dans notre prochain article que ces apparentes difficultés œuvrent en réalité pour notre bien !
