Une vie transformée #25 : Attalia

Je ne sais pas vous, mais je (Benjamin) suis très encouragé de pouvoir lire chaque mois, dans la rubrique "Vie transformée", le témoignage d'un(e) jeune, qui raconte comment l'Évangile a transformé sa vie. Nous avons un grand Dieu, qui sauve encore aujourd'hui ! Ce mois-ci, on laisse la place à Attalia. Attalia, 25 ans, est originaire de la région parisienne. Elle habite actuellement en Angleterre, et elle est responsable traduction pour la Réb' - on en profite pour la remercier pour son service !

L’illusion d’être juste aux yeux de Dieu

J’ai grandi dans une famille d'arrière-plan catholique. Je croyais à l’existence d’un dieu unique, puissant et bienveillant comme le décrivait ma maman. Quand j’observais la création autour de moi, c’était clair qu’elle avait été créée par un dieu.

Je tâchais de suivre les grands principes moraux : plutôt bien élevée, studieuse, j’allais régulièrement à l’église et suivais des cours de catéchisme. Pour ces raisons-là, j’étais convaincue d’être chrétienne, de mériter le bonheur sur terre et l’accès au “Paradis”.

Dieu sur le banc des accusés

À l’âge de 17 ans, confrontée à la vie dans un monde brisé, j’ai commencé à me poser de grandes questions sur le sens de la vie sur terre et le pourquoi des souffrances dans le monde.

Je traversais des moments de souffrances à cette période. Je trouvais cela très difficile et surtout injuste. Après tout, j’étais une personne « bien » avec de bonnes valeurs. Pourquoi moi ? Comment un Dieu bon peut-il me laisser souffrir ? Et le reste du monde qui souffrait aussi ? Je ressentais un sentiment de mérite qui me laissait penser que Dieu me refusait, à tort, la vie stable et heureuse que je pensais mériter en tant que "bonne personne".

J’avais conclu qu’un Dieu créateur existait mais qu'il était distant, supérieur mais non intéressé par les affaires du monde. Je me suis donc positionnée comme « dieu » de ma propre vie, ne faisant confiance qu’à ma propre intelligence. J’essayais désespérément de combler ce mal-être et ce vide immense qui était en moi en vivant pour moi-même, mon succès scolaire, social et le regard des autres.

Rattrapée par la réalité

Quelques mois après, ma sœur m’a invitée à une Église. Elle avait commencé à lire la Bible et je pouvais voir qu’elle commençait à changer. Très sceptique au début, j’ai fini par accepter son invitation et à lire la Bible. À travers quelques passages bibliques, j’ai découvert des vérités qui ont tout bouleversé :

“Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périssent point mais ait la vie éternelle”. Jean 3.16. J’ai découvert pour la première fois que le Jésus dont j’avais vaguement entendu parler s’était sacrifié afin que, par la foi, des personnes condamnées à périr puissent avoir accès au royaume de Dieu. Tant d’amour et de grâce de la part du vrai Dieu. Presque trop beau pour être vrai.

Peu après, Dieu m’a ouvert les yeux sur le fait que certaines personnes ne seront pas héritières du Royaume de Dieu. Ce sont celles qui commettent “ l’adultère, l’immoralité sexuelle, l’impureté, la débauche, l'idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les sectes, l’envie, les meurtres, l’ivrognerie, les excès de table” Galates 5.19-21. En lisant cette liste je me suis rendue compte que les pécheurs ne sont pas que les grands meurtriers. Non, ce sont les êtres humains comme le disait le verset 19 et surtout moi. Oui, moi, je suis bien concernée par cette liste. En examinant ma vie, je me rendais compte que mes actes n’échappaient pas à cette liste, au contraire. Je suis par défaut condamnée à ne “pas hériter du royaume de Dieu” (v.21), mais plutôt à l’enfer. Moi qui avais mis Dieu sur le banc des accusés, je me suis retrouvée exposée face à ma réelle nature, coupable.

La bonne nouvelle dans tout cela était que par la foi en Jésus, j’étais pardonnée de mes péchés et j’avais accès à Dieu. J’ai réalisé que la relation avec Dieu que j’avais imaginée selon mes propres conditions n’était en fait possible que par la foi en Jésus. « ... On ne vient au Père qu’en passant par moi » dit Jésus en Jean 14.6.

À ce moment-là, je n’avais pas tout compris de la vie chrétienne ni répondu à toutes mes grandes questions. Mais j’en savais assez sur Dieu et sur Jésus pour leur faire confiance. J’étais profondément reconnaissante et émerveillée par l’amour de Dieu. J’avais un désir de plaire à ce Dieu qui avait tant fait pour moi : mes péchés pardonnés et la vie éternelle par la mort de son Fils. Je voulais rendre à Jésus sa place de Roi de ma vie, lui qui est Roi de l’univers. J’ai demandé pardon à Dieu pour l’avoir rejeté en faisant preuve d’une profonde arrogance et pour tout le mal que je lui avais causé. Je lui ai demandé de me garder près de lui et de ne jamais me laisser.

Une vie transformée

Depuis ce bouleversement en 2012, Dieu utilise sa Parole, son Esprit et son Église pour façonner ma vision du monde et ma compréhension de la richesse de l'Évangile. Il me transforme à l’image de Jésus. La vie chrétienne est une course de l’esclavage du péché vers le repos éternel, la nouvelle création. Un chemin de foi en Jésus, rempli de joies mais aussi de défis, le tout sous le contrôle Dieu. D’ici la fin de la course, la trajectoire de ma vie est claire : passer le restant de mes jours à faire confiance à Jésus, à l’aimer, à vivre pour lui et avec lui tout en aidant d'autres à le connaître ou le connaître davantage.

Cette vie transformée n’est possible que par la grâce de Dieu et non par mes forces. Rien de plus merveilleux à mes yeux. Gloire à lui !

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et
Vie transformée

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