Après un mois de pause en août, c'est le retour de notre rubrique mensuelle "Une vie transformée" ! Ce mois-ci, nous laissons la parole à Rita, la trentaine, disciple de Christ et entrepreneur à Bordeaux.--
Quand j’étais petite, on allait à l’église tous les dimanches avec ma mère. Je ne comprenais encore rien de l'Évangile à cette époque-là. L'église était pour moi l’occasion de retrouver les copains et de s’amuser. Un jour, on a arrêté d’y aller – je ne sais pas pourquoi.
Au collège, ma mère a commencé à être trop malade pour s’occuper de moi. Alors j’ai été placée à l’internat, puis en foyer et en famille d’accueil. À l’internat les adolescents étaient violents et moqueurs; ils fumaient, buvaient. Je ne savais pas comment me défendre alors j’ai commencé moi aussi à fumer, à me moquer et à être violente pour me protéger.
Plus tard, au foyer, l’environnement était pire. Il se passait un tas de choses qui m’effrayaient et m’empêchaient de dormir le soir. Je me sentais seule et abandonnée. J’en voulais terriblement à ma mère. J’ai commencé à avoir des angoisses, à avoir peur de la nuit et de la mort.
À 16 ans, j’ai fini par retourner à l’église. Il y avait un groupe de jeunes motivés et passionnés par Dieu. Passer du temps avec eux me faisait beaucoup de bien. Je voulais moi aussi avoir ce zèle et cette joie. J’ai commencé à m’intéresser au message de l’Évangile. Je ne sais pas à quel point je le comprenais, mais au bout de quelque temps, je me suis faite baptiser comme tous les autres jeunes.
Quelques mois après, j'ai été placée seule dans un studio pour jeune majeure anticipée. J’avais un nouveau groupe d’amis au lycée qui ne croyait pas en Dieu, et c’était de plus en plus difficile d’afficher ma foi. J’ai commencé à aller de moins en moins à l’église, puis j’ai complètement arrêté d’y aller.
Et pendant 10 ans, j’ai vécu loin de Dieu. J’ai complètement remis en cause les Écritures. Je me sentais stupide d'avoir cru à de telles histoires. J’ai commencé à me moquer des chrétiens – je les trouvais faibles.
Pendant ces 10 ans, ma peur de la mort ne m’a pas quittée. J’ai commencé à me poser des questions sur le sens de la vie et le but de notre existence. J’ai noyé mes angoisses dans l’alcool et dans la drogue et j’ai cherché des réponses dans différentes religions et courants spirituels mystiques.
Puis un jour, j’ai lu un livre qui parlait de ceux, qui comme moi, s’étaient détournés de l’Église, pensant trouver plus de spiritualité et de vérité dans d’autres religions. Il présentait les Évangiles comme le seul chemin vers une vraie spiritualité. Ce livre a remis en question les croyances que je m’étais faites depuis toutes ces années, et pendant deux ans je me suis demandé s’il était possible que Jésus soit réellement la réponse.
Quand j’ai eu l’occasion, j’ai été dans une Église. J’étais méfiante au départ, je ne comprenais pas tout, puis finalement la puissance de l'Évangile a fait son œuvre. J’ai compris que la Bible était la Parole de Dieu et qu’elle était la vérité. J’ai découvert l’histoire d’une humanité déchue. J’ai compris alors pourquoi il y avait autant de souffrance dans le monde et que Jésus était la réponse tant attendue.
« Le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde » 1 Jean 4.14
La vie prenait alors tout son sens.
J'ai compris avec effroi que j’étais pécheresse et que j'avais désespérément besoin de Jésus – que l’humanité tout entière a désespérément besoin de Jésus. J’ai compris que le péché m’éloignait de Dieu et que la mort de Christ me réconciliait à lui.
« Vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos pensées et par vos œuvres mauvaises, il vous a maintenant réconciliés par la mort de son Fils » - Colossiens 1.21-22
Quelle bonne nouvelle !
En comprenant tout ça, j’ai vu la fidélité de Dieu et son amour envers moi malgré toutes ces années passées loin de lui. Il m’a accueillie et ouvert les portes de son royaume comme sa fille bien-aimée.
« Mangeons et festoyons, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé » - Luc 15.23-24
Face à mes angoisses et ma peur de la mort, j'ai découvert qu’il y avait une vie après la mort. Christ nous offre l’espérance d’une vie éternelle où Il essuiera toute larme de nos yeux, où la mort ne sera plus, et où il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant aura disparu(Apocalypse 21.4).
--Gloire à Dieu pour son oeuvre dans la vie de Rita !