Ce qu'on a vu dans le Nouveau Testament
Voilà une courte vidéo pour nous faire réfléchir sur ce que l'on a lu dans le Nouveau Testament cette semaine.
Ce qu'on a vu dans l'Ancien Testament
Il y deux semaines, nous avions arrêté notre lecture en 1 Rois 11, avec le triste épisode de l’idolâtrie de Salomon, qui a suivi les faux dieux de ses nombreuses femmes.Mais la suite du récit de cette semaine ne se trouve pas être plus reluisante. Roboam, le fils de Salomon, n’écoute pas la sagesse des anciens, et va décider de tenir le peuple avec une main de fer. (1 R. 12.13) Le peuple n’accepte pas cela, et préfère mettre sur le trône Jéroboam... qui construira deux veaux d’or, entraînant le peuple à l'idolâtrie (1 R. 12.28).
Le premier agit de façon stupide, et le second agit en ne respectant pas la loi de Dieu. Mais tous ces événements ne sont pas en dehors du contrôle de Dieu « Alors le roi n’écouta pas le peuple, car la tournure des évènements venait de l’Eternel, en vue de l’accomplissement de la parole que l’Eternel avait dite par l’intermédiaire de Ahiya de Silo à Jéroboam » (v.15). On retrouve ainsi cette tension entre la responsabilité de l’homme et la souveraineté de Dieu. Si Dieu laisse le cœur de l’homme accomplir ses désirs profonds, cela ne peut que mener au chaos. Mais Dieu est au commande, et contrôle la situation.
La suite du récit est une succession de luttes acharnées pour le pouvoir, de la part de rois qui pour la plupart ne suivent pas l’Eternel (1 R. 14-17).
Prenons quelques instants pour réfléchir : au vu de l’histoire extraordinaire du peuple d’Israël, un tel comportement peut nous sembler étrange : pourquoi donc le peuple est-il si prompt à abandonner l’Eternel ?
La réponse tient en quelques mots : le cœur de l’homme. Celui-ci est mauvais, prompt à se détourner de Dieu. Prenons le temps de lire et de réfléchir à cette longue méditation de Carson, à propos confrontation d’Élie avec les faux prophètes sur le mont Carmel (1 R. 16). Elle est vraiment stimulante :
« Ce qu’il y a de plus choquant dans cette confrontation est qu’elle était absolument indispensable. Ce peuple est celui de l’alliance. Pourtant, ce n’est pas comme si Dieu ne s’était jamais révélé aux enfants d’Israël. Mais, dans leur ensemble, les dix tribus du royaume du Nord avaient complètement oublié leur héritage. Lorsque Élie reprend le peuple en lui disant : « Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, ralliez-vous à lui ; si c’est Baal, ralliez-vous à lui ! » (1 R. 18.21), le peuple ne lui a rien répondu.
Mais avant d’adresser des reproches de propres justes aux autres, demandons-nous combien de fois l’Église s’est éloignée de ses attaches. Le grand réveil spirituel a été un puissant mouvement de l’Esprit de Dieu ; pourtant, un siècle plus tard, beaucoup d’Églises, autrefois remplies de nouveaux convertis qui enseignaient une théologie saine et robuste et menaient une vie de piété remarquable, étaient tombées dans le piège de l’unitarisme. De même, qui aurait pu penser que la patrie de Luther et de la Réforme engendrerait Hitler et l’Holocauste ? Comment se fait-il que le mouvement évangélique du XXe siècle, qui s’est principalement développé entre les années 1930 et 1960, ait produit des leaders évangéliques autoproclamés qu’aucun des conducteurs d’autrefois n’aurait reconnus comme tels ? Le triste fait est que les hommes ont la mémoire courte, sélective et égoïste. De plus, chaque nouvelle génération s’appuie sur un fondement légèrement différent. Comme tous les membres de l’Église doivent passer par la conversion, le corps de Christ n’est jamais qu’à une ou deux générations de son extinction. Si nous l’oublions, il nous est facile de nous reposer sur nos lauriers quand tout va bien, et de perdre de vue notre mission, pour ne pas dire notre Créateur et notre Rédempteur.
La scène qui s’est déroulée sur le mont Carmel a été spectaculaire : un prophète contre 850, Yahweh contre Baal – Baal justement considéré souvent comme le dieu du feu. C’est comme si Élie avait situé le combat sur le terrain de prédilection de Baal. Les railleries du prophète de Dieu incitent les faux prophètes à se mutiler et à se meurtrir (1 R. 18.28). Sur ordre de l’Éternel (1 R. 18.36), Élie semble mettre tout contre lui en inondant le sacrifice qu’il est en train de préparer. Puis, le soir, sa prière brève et incisive fait descendre le feu du ciel comme une explosion, et le peuple crie : « C’est l’Éternel qui est Dieu ! C’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 R. 18.39) Ensuite, en réponse à la prière d’intercession d’Élie, la pluie tombe du ciel et abreuve la terre desséchée.
Au plus profond du cœur des chrétiens, quelque chose crie : « Seigneur, refais-le ! » Peut-être pas de la même manière que du temps d’Élie, mais nous aimerions que Dieu se manifeste d’une manière incontestable et avec puissance, de façon à arracher de la bouche de nos contemporains une confession claire et massive qu’il est bien le Dieu vivant.
Ce prodige a-t-il changé Israël ? Pourquoi ? »
Pour aller plus loin...
Livre« Prier, c'est pourtant simple » - T.Chester
Articles« Prenez garde au dieu de tous les options »https://toutpoursagloire.com/prendre-garde-dieu-options/
« Devrions-nous nous vouloir que Dieu opère des miracles dans notre vie ? »https://matthieugiralt.toutpoursagloire.com/des-miracles-dans-notre-vie/
La prédication de la semaine« YHWH, le Dieu devant qui je me tiens ! » - G.Bourrinhttp://leboncombat.fr/yhwh-dieu-elie/