Tu t’es toujours demandé quelle était la volonté de Dieu pour ta vie ? Quelle direction prendre ? Quel devait être ton futur métier ? Qui serait ta future femme, la femme de ta vie ? Ou pour vous les filles, l’homme de votre vie ?
Si c’est le cas, ça tombe bien, Kevin DeYoung répond à toutes ces questions dans son livre Et si Dieu voulait autre chose pour moi...j’arrêterais de faire du surplace.
Ce livre m’a personnellement bouleversé, bousculé et retourné, mais aussi édifié, encouragé et renouvelé ! Je t’invite, cher Rébellutionnaire à te le procurer au plus vite !
NB : Une présentation générale du livre a déjà été faite sur un article de la Réb’.
Comme j’ai beaucoup reçu et appris à travers cet ouvrage, j'ai eu à cœur de te présenter les points essentiels de la volonté de Dieu pour ta vie, à travers une série d’articles hebdomadaires !
Tu es prêt ? C’est parti !
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Il y a une hésitation que nous ressentons si souvent dès lors qu’il s’agit de faire un choix crucial, ou de prendre une direction importante pour nous établir dans la vie, et par conséquent, de rechercher sérieusement la volonté de Dieu. Celle-ci a au moins deux origines : une trop grande liberté de choix et une excuse pour faire du surplace.
Une trop grande liberté de choix
Les générations qui nous ont précédés ont chacune fait leurs propres erreurs, mais s’il y a bien une chose qu’on ne peut leur reprocher, c’est leur faculté de construire leur vie, d’assumer leur responsabilité, d’aller de l’avant. Bien sûr, certains n’avaient pas le choix, mais c’est peut-être là la clé de leur « succès »...
Aujourd’hui, tu es peut-être au collège ou au lycée. Très rapidement, on te demande ce que tu veux faire de ta vie. En Seconde, tu dois déjà choisir de faire S/ES/L/etc. ! Ensuite, une fois que tu as fait ton choix, on te demande encore de choisir quelle orientation tu vas faire après le bac. Et là encore, pour toi qui est peut-être étudiant, tu as des milliers de possibilités.
Exemple : quelqu’un qui a fait S peut très bien aspirer à devenir astronaute, prof de maths, médecin ou manager au McDo ! Même en école d’ingénieurs, au bout de 2 ans de prépa intégrée, j’ai dû encore choisir entre biologie/mécanique/information/systèmes urbains/informatique ! Puis, j’ai dû chercher et choisir mon semestre à l’étranger (Montréal finalement) et mon stage de fin d’études (Lyon). Et même après avoir choisi systèmes urbains et après mon diplôme, il me fallait encore choisir dans quel domaine travailler, tellement ma formation était généraliste !
Une excuse pour faire du surplace
Ainsi, ce trop grand nombre de choix, cette incomparable liberté qui te permet de vagabonder, de faire des expériences, d’apprendre (ou de ne pas apprendre), de poursuivre ton chemin, puis de recommencer à nouveau, ne t’a pas forcément rendu plus sage, plus cultivé ou plus mûr. Au contraire, peut-être que cela t’a bloqué, que tu n’osais pas prendre telle ou telle décision, car elle avait une conséquence qui te faisait peur. Ce qui est vrai pour toi est vrai pour beaucoup d’autres.
La vérité, c’est que les jeunes et les jeunes adultes d’aujourd’hui mettent de plus en plus de temps à mûrir. Tout comme toi, ils cherchent à « connaître la volonté de Dieu pour leur vie ». L’auteur rajoute : Mais cette recherche devient souvent une excuse pour retarder l’entrée dans l’âge adulte, une échappatoire bien commode pour les jeunes (ou moins jeunes) chrétiens qui naviguent à travers la vie sans but ni destination. Nous sommes trop nombreux à vouloir faire passer notre instabilité, notre inconséquence et notre éternelle tendance à l’introspection pour « une recherche de la volonté de Dieu ». Comme si le fait de ne pas nous décider et d’errer sans but était la preuve d’une plus grande spiritualité...
Il est temps que cela change ! Il est temps de penser à l’avenir, d’assumer nos responsabilités, de prendre une décision, bref...d’arrêter de faire du surplace !!!
La série continue par ici : Trois définitions capitales !