Retranscription de la prédication de Timothy Keller sur Daniel 3.14-29.
Peu importe ce qui allait arriver, ces hommes ont eu confiance en leur Dieu, à cause de qui Il est !
La précision d’une foi authentique
La déclaration de Chadrak, Méshak et Abed-Nego dans Daniel 3.16-18 est magnifique :
« Ils répondirent au roi : O Nabuchodonosor, il n’est pas nécessaire de te répondre sur ce point. Si le Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise où brûle un feu ardent, ainsi que de tes mains, ô roi, qu’il nous délivre ! Mais même s’il ne le fait pas, sache bien, ô roi, que nous n’adorerons pas tes dieux et que nous ne nous prosternerons pas devant la statue d’or que tu as fait ériger. »
Quelle déclaration remarquable ! Ils croient que Dieu est capable de les sauver, que Dieu veut les sauver, mais « même s’il ne le fait pas », ils n’adoreront pas ses dieux.
Ils sont donc en train de dire qu’ils servent Dieu pour qui Il est, et non pour ce qu’ils pourraient recevoir de Lui. Ils servent et aiment Dieu, ils font confiance à Sa personne ! Souvent, nous sommes tentés de crier à Dieu : « Seigneur, j’ai pourtant vécu une bonne vie, j’ai cru en Toi, alors pourquoi Tu ne réponds pas à mes prières importantes maintenant ? » Mais en fait là, on est pas en train de faire confiance à Dieu… On a enfermé Dieu notre « timing personnel ». On est en train de faire confiance à Dieu plus.., plus.., plus,… Chadrak, Méshak et Abed-Nego sont en train de dire au roi qu’ils font confiance à Dieu, et c’est tout. Ils aiment Dieu, le servent pour qui Il est. Ils sont précisément en train de faire confiance à Dieu, totalement. Et résultat : ils peuvent faire face à tout.
Comme Chadrak, Méshak et Abed-Nego, nous savons que Dieu est capable de nous sauver de la mort. Dieu sauve ceux qui placent leur confiance en Lui au travers de la mort de Jésus. Si nous mourrons en Lui, et que nous nous réveillons dans Ses bras, il n’y a rien de plus libérateur et de joyeux. En fait, nous sommes toujours sains et saufs !
À suivre...
