Le travail, je le fuis, pas toi ? Surtout quand je suis stressée et débordée. Mon travail, je le fais vite fait, comme ça je peux vite retourner à mes séries. À quand les prochaines vacances ? Je suis toujours projetée sur le prochain temps de loisir ou de repos. Pourtant, j’aimerais pouvoir réparer mon rapport au travail. Je passe quand même la majorité de mes journées, de mes semaines, et de mon année à faire mes devoirs pour le lycée ou l’université. Est-ce qu’il y aurait un moyen de prendre plaisir dans ce que je fais?
#1 La perspective ambivalente du travail
Il t’es peut-être déjà arrivé de voir des amis, des adultes (ou toi-même) exprimer leur lassitude de devoir faire leurs devoirs ou de travailler. Il est vrai qu’il peut être pénible de se mettre au travail, alors qu’on a un millier d’autres choses à faire qui nous paraissent plus utiles. Pourtant, on peut vraiment aimer son travail une fois qu’on a compris ce qu’on devait faire ou quand on réussit. Dans notre société, le travail peut être perçu comme un supplice auquel on doit retourner tous les jours, un gagne-pain, un outil de socialisation, une chose ennuyeuse qu’on est obligé de faire,…
Et effectivement, il y a quelque de chose de vrai dans ces constatations : le travail est devenu pénible. Et comment ?
#2 Au commencement, le travail était épanouissant et bon
À l’origine, dans Genèse au chapitre 1, Dieu crée l’homme et la femme à son image (Gen. 1:27). Il les place dans un jardin pour qu’ils le cultivent et qu’ils le gardent (Gen. 2:15). Dans ce monde parfait, Dieu donne à l’homme et à la femme la tâche de prendre soin de la nature, des animaux, d’être en relation l’un avec l’autre, d’user de leur créativité pour créer des choses à partir de la création et de jouir des bonnes choses.
À ce moment, ils sont en parfaite harmonie avec Dieu, l’un avec l’autre, et avec la nature et ils accomplissent leur tâche parfaitement. Mais lorsque l’homme et la femme désobéissent à Dieu et décident eux-même ce qui est bien de ce qui est mal, c’est la catastrophe. Et la création parfaite est profondément ébranlée par le péché, la rébellion contre Dieu instaurée par les hommes.Ils sont chassés du jardin, loin de l’arbre de la vie et Dieu punit leur rébellion : les grossesses de la femme deviennent très pénibles (Gen. 3:16) et le travail de l’homme devient fatiguant et difficile (Gen. 3:17;19).
Ce rapport négatif au travail trouve son origine dans la chute. Souvent, je trouve mon travail trop difficile, je suis découragée, je procrastine, puis je culpabilise de pas avoir assez travaillé, et je n’ai plus de motivation… Que faire de tout ça ?
À suivre...
Pour creuser le sujet et être encouragé dans tes études :
- Dieu dans mon travail, Tim Keller