Dieu est compatissant

Est-ce que Dieu se soucie vraiment de mes souffrances ? Est-ce qu’il se préoccupe vraiment de nous quand on traverse des difficultés ?

Le texte de Juges 10 raconte la déchéance du peuple d’Israël qui s’enfonce encore plus bas dans sa rébellion contre Dieu, la condamnation divine dure mais juste des Israélites et la disposition (étonnante) du cœur de Dieu envers les Israélites.

Ce texte est encore pertinent pour nous aujourd’hui car il nous rappelle que l’amour de Dieu ne dépend pas de ce que je fais, de ce que je dis ou de ce que je pense car il est ancré en-dehors de moi-même. Incroyablement miséricordieux envers les croyants, Dieu se soucie personnellement et perpétuellement de leurs souffrances !

L’affront ultime d’Israël (v. 1-6)

Le comportement des Israélites est terrible et affligeant et doit nous faire réfléchir à notre propre comportement. On voit dans notre passage un nouveau témoignage de la bonté de Dieu pour son peuple, qui leur envoie encore 2 juges (Poua et Tola). Mais Israël abandonne l’Eternel et sert d’autres dieux. Quel affront, quel orgueil envers le Dieu Sauveur qui ne cesse de prendre soin d’Israël. 

« La truie à peine lavée va se vautrer dans le bourbier. » (2 Pi 2.22).

Est-on spontanément et perpétuellement animé d’une grande reconnaissance à Dieu pour tous les bienfaits qu’il nous donne ?

Le châtiment ultime de Dieu (v. 7-14)

Après l’affront ultime d’Israël, il y a maintenant le châtiment ultime de Dieu. Dieu est patient mais pas indéfiniment. Après la réponse insultante d’Israël aux bienfaits de Dieu, on a maintenant la terrible réponse de l’Éternel : Dieu livre les Israélites entre les mains de leurs ennemis (v7-9).

Les Israélites crient à l’Éternel mais Il n’écoute plus leur supplication et leur propose de demander la délivrance à leurs dieux (v10-14). Dieu est patient mais juste et le châtiment ultime et nécessaire réservé à l’infidélité est l’abandon de Dieu.

Je suis incapable de produire par moi-même quoi que ce soit qui puisse prolonger à l’infini la patience du Dieu juste, annuler ou inverser la condamnation, la malédiction que Dieu prononce sur ma vie.

Est-ce qu’on plaide coupable en reconnaissant qu’on n’arrive pas à produire par nous-même suffisamment d’œuvres de pénitence (en quantité ou en qualité qualité suffisante) pour éradiquer de notre cœur notre propension à nous détourner de Dieu et à suivre des faux dieux ?

L’assurance ultime des croyants (v. 15-18)

Mais il y a de l’espoir car l’assurance ultime des croyants est fondée sur quelque chose absolument impossible à détruire ou à changer. Les Israélites supplient l’Eternel de plus belle, sans être vraiment en peine de leur infidélité mais plutôt de l’oppression de leurs ennemis (v15). Leur supplication est centrée sur eux-mêmes et sur leur intérêt personnel, pas sur Dieu. Et l’Eternel est touché, non pas de la repentance (œuvres des Israélites) mais de la souffrance d’Israël.

Malgré l’affront ultime d’Israël et le châtiment ultime de Dieu, dans un contexte où les Israélites n’éprouvent pas de véritable contrition, «l’âme de Dieu» (en hébreu) est quand même touché par leur souffrance, indépendamment de toutes leurs œuvres.

Le statut du peuple d’Israël dans le cœur de Dieu ne dépend aucunement des qualités, des performances ou des mérites propres de ce peuple mais seulement de Dieu qui a voulu que ce peuple lui appartienne, et soit le vecteur de sa bénédiction au monde. Notamment et suprêmement par l’enfantement du messie, le grand libérateur promis, et par lequel une multitude issue de toutes les nations sera délivrée du mal et de la mort pour vivre en communion avec Dieu et les uns avec les autres pour toute l’éternité.

Dieu aime ses enfants avant même que le monde soit créé. Dieu est touché des maux d’Israël parce qu’il aime les croyants d’un amour éternel en vertu de son Fils Jésus-Christ. Cette compassion est ancrée dans l’amour éternel que Dieu porte à tous les croyants en son Fils Jésus-Christ. On a une attente à la fin du chapitre (v18) : la réponse ultime à cette attente n’est pas Jephté le Galaadite (chapitre suivant) mais bien-sûr Jésus-Christ. Dieu nous aime par nature, et tant que Dieu sera Dieu, il aura compassion de nous dans nos souffrances !

« Un court instant, je t’avais abandonnée, mais avec une grande compassion je te recueillerai ; dans un débordement d’indignation, je t’avais un instant dérobé ma face, mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l’Éternel. » (És 54.7-8).

Applications :

> Il n’y a qu’une seule question à se poser finalement pour savoir si Dieu se soucie vraiment de mes souffrances : est-ce que ma foi est en Jésus ? Si oui, ça veut dire que je suis un enfant de Dieu, et que Dieu se soucie personnellement et perpétuellement de toutes mes souffrances aussi certainement que le Père aime le Fils.

Auteur invité
et
Jeanne.G

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repentance
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