Notre Dieu est toujours là

As-tu déjà pensé que tu étais si loin de Dieu, si rebelle depuis si longtemps, qu’Il ne te reprendra jamais ? Ou as-tu un ami si engagé dans un mode de vie pécheur, si loin de la parole de Dieu et de son peuple, que tu n’imagines jamais que le Seigneur puisse le sauver ? Ce petit verset répond à ces inquiétudes et plus encore.

Dieu est toujours là

L’Eternel fit venir un grand poisson pour avaler Jonas. Durant trois jours et trois nuits, Jonas resta dans le ventre du poisson.

(Jonas 2.1 BDS)

Un rapide résumé : le livre de Jonas commence avec Dieu qui demande à Jonas d’aller prêcher à Ninive, tout comme Christ nous demande aujourd’hui d’aller “faire des disciples de toutes les nations”. Mais Jonas désobéit à Dieu et fuit sa mission. Quand le Seigneur envoie une tempête sur le bateau de Jonas, ce dernier préfère demander aux marins de le jeter par-dessus bord plutôt que de se repentir. Les marins s’en remettent à Dieu, et Dieu les sauve par le sacrifice de son prophète. La mer se calme, et Jonas coule.

Au chapitre 2, nous découvrirons qu’à ce moment, alors que la mer se referme sur lui, Jonas se soumet enfin à Dieu et crie à Lui dans son désespoir. Et c’est à ce moment-là qu’il est avalé par un immense poisson (ou autre créature marine, la langue d’origine ne permettant pas de distinguer).

Jonas a fait l’expérience d’un attribut de Dieu que les théologiens qualifient domniprésence. Dieu est partout, tout le temps. Si tu voyageais jusqu’à l’étoile la plus lointaine de toutes les galaxies connues, Dieu y serait pleinement présent, régnant sur le moindre de ses atomes.

Où pourrais-je aller |loin de ton Esprit ? Où pourrais-je fuir |hors de ta présence ? Si je monte au ciel |tu es là, et si je descends |au séjour des morts, |t’y voilà ! Si j’emprunte |les ailes de l’aube et que j’aille demeurer |aux confins des mers, là aussi ta main |me dirigera, ton bras droit |me tiendra. (Psaume 139.7-10)

Si tu es tenté d’imiter Jonas, sache que tu ne peux pas fuir Dieu. Ta seule chance est de fuir vers lui. Il n’y a nulle part où il ne peut pas te juger, mais aussi nulle part où il ne peut pas te sauver. L’enfer n’est nul autre que la présence intense de Dieu dans la colère, pour punir ; et le paradis n’est nul autre que Sa présence pour bénir et réjouir son peuple.

Pourrais-tu aimer des cloportes ?

As-tu déjà retourné un rocher, ou une bûche, pour voir une masse grouillante de cloportes en dessous ? Ça ne donne pas envie. Est-ce que tu peux imaginer aimer ces cloportes assez pour devenir l’un d’entre eux, et mourir à leur place ?

L’analogie est imparfaite. Même si nous valons plus que des cloportes, Dieu est infiniment plus au-dessus de nous que nous ne sommes au-dessus d’eux. Pourtant, le Dieu omniprésent, infiniment grand, s’est fait humain pour nous racheter. Le Dieu qui dépasse les limites de l’univers entier s’est condensé en quelques cellules dans le ventre de Marie, pour vivre une vie humaine, une vie que nous pouvons comprendre et qui nous est racontée dans les Évangiles.

Voici trois encouragements, tirés de ce verset, qui s’appliquent aussi à notre salut en Jésus.

1. Jonas était totalement perdu

Jonas était en train de se noyer, seul au milieu de la Méditerranée, hors de portée de quiconque… sauf du Créateur du ciel et de la terre. Sa situation illustre parfaitement la nôtre quand Dieu nous a trouvés : noyés dans le péché. À un accident de voiture près, ou à un arrêt cardiaque près, nous serions morts et en enfer. Hors de portée de quiconque sauf Dieu. Prends courage : personne n’est hors de portée de Dieu, il n’y a personne qu’Il ne peut sauver.

2. Son sauveur était totalement parfait

Réfléchis à l’expression “L’Eternel fit venir” au début du verset. Dieu avait prévu que ce poisson-là prendrait une bouchée d’eau à cet endroit de l’océan à ce moment précis. C’est ridicule, mais c’est parfait, et ça montre sans conteste au lecteur la grâce miraculeuse de Dieu. Impossible d’attribuer ça à une aide humaine. Nous aussi, notre Sauveur paraît absurde - humilié et brisé sur une croix. Mais c’est comme ça qu’il subit notre condamnation et nous offre la vie éternelle qu’il a mérité. Jésus est le sauveur parfait pour nous.

3. Jonas était totalement inactif

Dieu n’a pas donné à Jonas la force d’un nageur olympique, ou un bout de bois auquel se raccrocher, pour qu’il puisse se vanter de son endurance. Jonas est porté jusqu’à la terre ferme, comme un patient dans une ambulance, sauvé par la grâce de Dieu et non ses propres efforts. Comme l’écrit Paul à notre sujet : “c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter.” (Ephésiens 2.8-9)

C’est en Christ que nous sommes sauvés, portés par lui et ramenés à la vie, tout comme Jonas est porté par le poisson. Alors n’abandonne pas ceux qui sont perdus, peu importe leur éloignement de Dieu. Il sait exactement où ils sont, et Il est là pour les sauver dès l’instant où ils se repentent et font appel à Lui.

20 ans, parisien rébellutionnaire. Passionné par les maths, la lecture et la bonté infinie de Dieu.

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