Au même titre que les psaumes sont rythmés par les périodes de solitude de David qui crie à Dieu, notre vie est rythmée par des périodes de désert spirituel. Cet article s’adresse donc aux croyants qui traversent de telles périodes.

Voilà le poème du mois de septembre ! Je vous partage une petite réflexion sur les rencontres pour la rentrée.

On entend souvent cette phrase : « L’Eternel est mon berger ». Mais qu’est-ce que ça veut dire vraiment ? Et en quoi le fait que l’Eternel est mon berger amène du repos dans ma vie chargée et difficile ?

De quoi parle le livre des Juges dans la Bible ? Comment comprendre ce livre ? Comment l'appliquer à ma vie ? Notre série textuelle d'articles sur le livre des Juges tente de répondre à ces questions.

À qui ou à quoi est-ce que vous en voulez le plus ? On rencontre tous des difficultés plus ou moins graves dans la vie et on a tendance à chercher un bouc émissaire, c’est-à-dire à reprocher à quelqu’un ou à des circonstances extérieures à nous, les difficultés traversées. Ce n’est pas toujours entièrement faux mais à force, on risque d’oublier ou de minimiser le fait que notre ennemi le plus redoutable est à l’intérieur de nous.

Parfois il y a des passages qui semblent extrêmement choquants dans la Bible et celui-ci est peut-être le pire.... Avez-vous l’impression que les gens chrétiens sont globalement meilleurs que les gens du monde ? Nous, merci Seigneur, on connaît la vérité !

Dans notre croissance spirituelle, une des choses les plus difficiles peut être le contentement en Dieu, c’est-à-dire le fait de sentir sincèrement à l’intérieur que je n’ai besoin de rien d’autre pour être heureux et pleinement satisfait que ce que Dieu me présente en son Fils Jésus-Christ. Vous sentez-vous comblés par Jésus ? Trouvez-vous votre contentement en Dieu seul ? Ou votre satisfaction, votre sécurité, votre bonheur dépendent-ils souvent d’espoirs placés sur des projets, des possessions, des personnes, des expériences ?

À quel point pensez-vous avoir besoin de l’Église ?

Attention au danger d’être trop gâté par Dieu ! Cela nous rend arrogant, téméraire, auto-suffisant et nous fait oublier notre besoin désespéré de Dieu !

Avez-vous l’impression de vous sentir vraiment abattu, dans une grande lassitude, comme si vos soucis ne partiront jamais ?

Suis-je découragé(e) de mon infidélité fréquente à Dieu, de mes ruminations centrées sur moi-même, des pensées négatives par rapport aux circonstances de ma vie, des désirs affectifs mal orientés, d’une auto-tyrannie perfectionniste, de l’impatience dirigée tacitement contre Dieu, de l’orgueil et de la convoitise camouflés sous un couvercle de pseudo-piété religieuse, d’un amour tiède pour Dieu, d’un manque d’inconstance, de sagesse et de maturité ?

Est-ce qu’il vous est arrivé d’avoir l’impression d’être tombé trop bas, d’avoir fait quelque chose de trop grave, de trop honteux, d’inavouable, d’irréparable pour que Dieu vous relève ? Ou d’être empêtré dans une si mauvaise habitude, une addiction, un désert spirituel, des doutes ou de faire face à un si grand découragement que la relation avec Dieu ne puisse être réparée ?

Les relations, c’est compliqué. Au travail, à l’école, à la fac, dans l’immeuble, en France, ailleurs ...et même dans l’Église ! On aimerait bien avoir des relations optimales avec les gens de notre entourage, surtout dans l’Église, où on a des choses si importantes en commun mais c’est compliqué de se sentir relationnellement épanoui et satisfait. Qu’est-ce qui pourrait nous aider ?

Peut-on vraiment faire tout le mal qu’on veut puis seulement demander pardon à Dieu et tout est effacé ? Trop facile ! Il faudrait quand même faire quelque chose ! Chers amis, la faveur de Dieu a un coût élevé mais pour Dieu, par pour nous ! Et elle nous est acquise si on se repose en lui.

Vous faites sans doute partie de l’une des deux catégories de personnes suivantes : soit vous avez tendance à vous trouver indigne, vous vous sentez généralement faible, petit, misérable, peut-être même sale et coupable, et avez donc du mal à penser que Dieu aie envie de déployer de grands moyens pour vous sauver.

Est-ce que Dieu se soucie vraiment de mes souffrances ? Est-ce qu’il se préoccupe vraiment de nous quand on traverse des difficultés ?

Il n’y a rien de plus important comme institution, comme organisme, comme communauté structurante et agissante sur terre que l’Église chrétienne ! C’est la maison de Dieu, la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3.15), le corps mystique de Jésus-Christ (1 Co 12.27 ; Col 1.24), le temple du Saint-Esprit (1 Co 3.16). Et chacune de nos églises est une expression locale de cette grande institution. MAIS attention, il en faudrait peu pour qu’elle dérape !

On accorde souvent plus d’importance et d’énergie aux problèmes qui sont extérieurs à nous plutôt qu’aux problèmes qui sont à l’intérieur de nous.

Vous sentez-vous parfois faible (physiquement, moralement, matériellement) ? Ou pas à la hauteur, pas assez compétent ? Avez-vous l’impression d’être disqualifié ou inutile pour Dieu (de part votre manque de piété, vos mauvaises habitudes ou vos péchés récurrents) ?

On vit mal les circonstances de notre pèlerinage sur la terre parce qu’on ne connaît pas assez bien Jésus. Il ne faut pas minimiser les souffrances et les épreuves mais élever et magnifier notre esprit à « l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ » (Philippiens 3.8). 

Si je suis chrétien, ai-je conscience qu’il y a quelque chose de plus grand que simplement mon train-train quotidien ? Au milieu des occupations et des préoccupations, est-ce que je garde à l’esprit ce qui est peut être le plus important par rapport à notre existence : quelle est notre relation à Dieu et à son projet pour ma vie et le monde ?‍

Qui suis-je avec ma foi ridiculement petite, mes doutes incessants, ma paresse spirituelle, ma tiédeur intérieure, ma mauvaise humeur, mon cynisme, mon désenchantement, mon ingratitude, mes péchés récurrents ? Dieu ne fera jamais de grandes choses à travers moi ! Je suis un chrétien de seconde zone... Suis-je même croyant ?

Parfois, nous avons l’impression d’être démunis devant un obstacle qui empêche nos projets et peut-être même notre marche avec Dieu, nos progrès dans la foi et cela produit en nous stress, angoisse, panique, désespoir... Quel est cet obstacle pour moi ? Une relation abîmée ? La maladie ? Une douleur physique, psychique, émotionnelle ? Une mauvaise habitude ? Un burn-out ?

Qu’est-ce qui nous tracasse en ce moment ? Et comment réagissons-nous face à ces tracas ? Râler est une bien mauvaise attitude face au Dieu souverain qui gouverne tout l’univers... Et pourtant, nous y recourons régulièrement !

La vie sur cette terre vous semble-t-elle parfois compliquée ? C’est normal, nous sommes des êtres déchus qui vivons dans un monde corrompu. Nous faisons face à des imprévus, des accidents, des trahisons, des déceptions mais aussi à nos propres erreurs : nous blessons nos proches, nous cédons à la jalousie, à la tentation, à la colère, à l’orgueil... Peut-on résister au déclin et au désespoir dans cet environnement hostile ? Peut-on progresser ?